Nous avons posé 5 questions à Karim DAHHAN, Consultant formateur en management, marketing et Développement commercial sur sa démarche de certification ICPF PRO.
" La certification demeure une nécessité tout à la fois éthique mais aussi utilitaire pour se doter d’une visibilité reposant sur des données objectives. "
J’ai 37 ans, je suis PACSÉ (bientôt marié), père de deux filles de 8 ans et 23 mois et réside à Tours (37). De formation supérieure en Management stratégique, j’ai mené une première « carrière » de dix ans dans l’univers de la Distribution automobile. Ancien élève de Montpellier Business School et de l’Université Catholique de l’Ouest d’Angers (ex IDCE), institut pionnier en France de la formation et la professionnalisation des consultants, je suis également titulaire d’une Certification de coach professionnel inscrite au Registre National des Certifications Professionnelles.
Mon offre de service s’articule autour de 3 pôles :
J’interviens également au sein de plusieurs ESC et y anime notamment des conférences sur le thème de l’évolution du modèle managérial grâce à l’apport des neurosciences.
Par ailleurs, je suis membre de la Chambre Professionnelle du Conseil du Centre Val de Loire afin de contribuer à la promotion, à la crédibilité et à l’éthique de cette profession, dont le rôle est essentiel afin d’accompagner les entreprises dans le développement des compétences de leurs collaborateurs.
Pour moi, la définition s’appréhende à l’aune de deux prismes qui sont la qualité et l’amélioration continue. Un professionnel de la formation est d’abord quelqu’un qui valorise son professionnalisme par l’obtention d’une certification qui repose sur les grandes démarches qualité qui existent (ISO, NF...). Il s’inscrit, de surcroît, dans une démarche de formation continue. Même s’il est vrai que “former, c’est aussi se former”, les formateurs n’échappent pas à l’obligation de remettre périodiquement à jour leurs connaissances et compétences.
Un facteur essentiellement macro-environnemental, à savoir la Loi relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale du 5 Mars 2014 qui impose une obligation de référencement qualité pour travailler avec les pouvoirs publics ou les OPCA. De plus, avec l’individualisation des projets professionnels que porte la réforme de 2018, les salariés ont désormais deux milliards d’euros à dépenser directement.
La certification demeure une nécessité tout à la fois éthique mais aussi utilitaire pour se doter d’une visibilité reposant sur des données objectives.
Je suis un tout jeune certifié (depuis le 23 Novembre). Il est donc trop tôt pour en évaluer l'impact sur mon activité. Comptez néanmoins sur moi pour répondre à cette question dès l’année prochaine.
Sans immodestie, je ne lui en donnerai qu’un : être authentique en toutes circonstances car au-delà des compétences, c’est aussi la personnalité que les “acheteurs” de formation décident de retenir !